Bracelets connectés : Faut-il les croire ?

Par Dr François-André Allaert le 5 mars 2015

Bracelets-connectes

 

Sur le marché des objets connectés, le bracelet est un des secteurs les plus porteurs. Principal objectif de ceux-ci, récolter un maximum d’informations sur notre activité physique, sur ce que l’on mange, comment on dort, etc. afin de nous aider à améliorer notre bien-être.

Le sportif occasionnel se tournera vers ceux qui ont la particularité de relever notre fréquence cardiaque au niveau de notre poignet, tels que le Withings Pulse ou le Samsung Gear Fit, afin d’apprécier l’évolution de leurs performances cardiaques.

Néanmoins, les informations sont à prendre avec de grosses pincettes. Les données fournies, surtout au niveau du rythme cardiaque peuvent être très loin de la réalité, notamment dans les hautes fréquences, comme nous le démontrait le journal CNET dans une étude comparative entre un électrocardiographe et une montre.

Principal problème, la montre utilise un capteur optique, qui capte le rythme cardiaque en fonction du changement de couleur de la peau à chaque battement de cœur alors que le électrocardiographe relève les impulsions électriques émisses par le cœur. Pour avoir une information à peu près fiable il faudra donc être au repos, ne pas bouger, ne pas suer, ne pas avoir la peau trop mat, etc… sans quoi les résultats seront faux.

On peut donc difficilement les conseillers pour un sportif dans le cadre d’une activité physique. En revanchent ils pourront  toujours  s’orienter vers des cardiofréquencemètres standard,  que l’on trouve depuis un certain nombre d’années,  comme les ceintures pectorales munies de deux électrodes et qui sont désormais connectés à notre smartphone.

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