Non les pharmaciens ne sont pas des rentiers !

Par Dr François-André Allaert le 20 juillet 2014

Parmi les professions auxquelles le gouvernement a déclaré s’intéresser prochainement de près sur le plan financier pour trouver des sources d’argent ou « pour redonner du pouvoir d’achat aux français » figurent les pharmaciens.

Pour les autres professions citées, il ne m’appartient pas de me prononcer mais pour les pharmaciens je dois dire que je trouve désagréable la réputation de nantis ou d’épiciers enrichis qui leur colle à la peau. Certes, il existe quelques très grosses pharmacies dont la rentabilité est particulièrement bonne car leurs volumes de vente sont tels qu’ils peuvent très fortement négocier avec leurs « fournisseurs » et obtenir des prix parfois même au détriment des autres pharmacies plus modestes.

Et ce sont ces pharmacies plus modestes que je veux ici défendre, celles de véritable proximité qui restent ouvertes toute la journée, de tôt le matin à tard le soir, qui conseillent de plus en plus de patients, qui du fait de déremboursement des médicaments ou de la difficulté d’avoir un rendez-vous dans un délai raisonnable, préfèrent venir les voir qu’un médecin pour avoir remède contre les maux du quotidien : mal de ventre, rhume, douleurs articulaires, etc… Certaines sont tellement si peu rentable qu’elles ferment même sur Dijon ou ne trouvent pas repreneur.

Continuons à les montrer du doigt pour mieux les étrangler et ce dernier rempart contre les déserts médicaux disparaîtra !

Articles à découvrir...

Commentaires