Surpoids et obésité, la situation en Bourgogne

Par Arthur Deballon le 4 janvier 2011

Sur ces questions de santé publique, l’ORS Bourgogne (Observatoire Régional de la Santé) fait état d’une région dans la moyenne française. Les adolescents et individus en situation de précarité restent les plus touchés.

 

Selon l’enquête ObEpi, la prévalence de l’obésité chez les Bourguignons de 18 ans et plus est de

15,5 % en 2009 (14,5 % en France). La Bourgogne présentait, entre 2000 et 2006, un taux de prévalence de l’obésité comparable voire inférieur à la moyenne nationale. En dix ans, la prévalence de l’obésité a donc augmenté plus rapidement en Bourgogne qu’en France (+58 % versus +44 % en France).

 

D’après le Baromètre santé 2005, les hommes sont plus nombreux, au vu de leurs déclarations,

à présenter un surpoids et/ou une obésité (51 %) que les femmes (30%) en Bourgogne comme en France. Par ailleurs, les hommes bourguignons apparaissent davantage obèses que la moyenne des Français (15 % versus 9 %).

 

Une petite moitié des Bourguignons enquêtés (45 %) estiment être « à peu près du bon poids ». Par contre, 18 % des personnes en surpoids et 5% des personnes obèses déclarent être « à peu près du bon poids » et n’ont donc pas conscience de leur excès pondéral ou hésitent à le déclarer.

 

On estime à 11,6 % la part des enfants en surpoids ou obèses en Bourgogne (dont 1,8 % d’obèses) selon l’enquête réalisée auprès des enfants de 5-6 ans scolarisés en 2005-2006. Ces proportions sont comparables à celles observées à l’échelle nationale.

Le cycle d’enquête triennale en milieu scolaire permet également d’estimer les proportions d’enfants de 10-11 ans et 14-15 ans en surpoids ou obèses par région. Les résultats de la Bourgogne ont été regroupés avec ceux des régions Centre, Champagne-Ardenne, Basse et Haute Normandie et Picardie dans le « bassin parisien ».

Dans ce regroupement de régions, les enquêtes réalisées en CM2 et en classe de 3ème ont montré que 19% des enfants de 10-11 ans et 18% des adolescents de 14-15 ans présentaient une surcharge pondérale (respectivement 20 % et 17 % en France).

 

Les bilans de santé réalisés par les centres d’examens de santé de la région montrent que la fréquence de l’obésité est significativement plus élevée chez les personnes en situation de précarité que chez les autres consultants (19,7 % versus 12,1 %).


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