Le vin dans l’Antiquité : des vertus déjà reconnues

Par Eric Françonnet le 30 septembre 2010

La consommation de vin est synonyme d’un certain art de vivre, mais, si elle est pondérée et régulière, elle contribue aussi à une bonne hygiène de vie.


En attestent de nombreux témoignages et ce depuis l’Antiquité, période que nous allons mettre en lumière dans les paragraphes qui suivent.


La consécration du vin sur un plan thérapeutique arrive avec Hippocrate, le fondateur de la médecine moderne. Il disait déjà : « Le vin est une chose merveilleusement appropriée à l’homme si, en santé comme en maladie, on l’administre avec à propos et juste mesure, suivant la constitution individuelle. »

Près d’un siècle plus tard, Théophraste (372-287 av. J.C) associe les vertus médicinales des plantes et des épices en les unissant au vin.

Platon de son côté, en préconise l’usage avec modération pour réchauffer à la fois l’âme et le corps. Il affirme que le vin qui « apporte à la fois santé, divertissement aux hommes d’âge, leur a été donné par un Dieu comme remède à l’austérité de la vieillesse ».


Dans la Rome Antique, Bacchus éclipse Dionysos, mais le produit de la vigne n’en perd pas pour autant ses vertus thérapeutiques.


Pline l’Ancien, (23-79 ap. J.C) , note non seulement dans son traité d’histoire naturelle les usages médicinaux du vin mais aussi du sarment, de la feuille de vigne et des pépins de raisin. S’inscrivant dans la continuité d’Hippocrate, il affirme : « le vin à lui seul est un remède ; il nourrit le sang de l’homme, réjouit l’estomac et amortit chagrin et souci. »

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Commentaires

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  • Anne-Charlotte Murgue le 28 octobre 2010 à 10:47

    Merci Eric pour cet article très intéressant sur la consommation de vin. A bientôt