L’ostéodensitométrie, un examen pour l’ostéoporose

Par François PILLON le 4 juin 2011

L’ostéodensitométrie qui mesure la densité minérale osseuse. Il est utile  en cas de suspicion d’ostéoporose post-ménopausique (survenue d’un tassement vertébral ou d’une fracture pour un choc minime) ou en cas de présence de certains facteurs de risque chez une femme ménopausée.


Facteurs de risque clinique d’ostéoporose :

Age

Faible indice de masse corporelle

ATCD de fracture de fragilité (hanche, poignet, vertèbres)

ATCD parental de fracture de hanche

Prise de glucocorticoïdes

Tabagisme

Consommation d’alcool > 3 verres/jour



Cet examen a sa place pour l’aide qu’il apporte au diagnostic. Une fois l’ostéoporose découverte son intérêt dans le suivi, pour apprécier l’efficacité du traitement. En règle, seules des variations de 3 à 5% par rapport aux examens précédents sont retenues. Il ne faut pas le répéter avant 2 ou 3 ans, car les modifications de la densité sont lentes.

La mesure s’effectue généralement sur deux sites : le rachis lombaire et la hanche (région du col du fémur). Le résultat reflète la densité osseuse et s’exprime en gramme par centimètres carrés.

Une fois calculée, la densité osseuse est comparée à celle d’une population d’adultes jeunes. La différence entre la mesure réalisée chez un individu et la moyenne dans cette population est ce qu’on appelle le T-score. En terme statistique, cette valeur est exprimée en nombre d’écart-type. C’est à partir de ce chiffre que l’Organisation Mondiale de la Santé a défini l’ostéoporose, selon les grades suivants :


Normal

T score supérieur à -1écart-type

Ostéopénie

T score compris entre -1 et -2,5 écart-type

Ostéoporose

T score inférieur à -2,5 écart-type

Ostéoporose sévère

T score inférieur à -2,5 écart-type et présence d’une ou plusieurs fractures



Le remboursement est renseigné au JO du 3 juillet 2006


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