La violence, inhérente à certains jeux vidéo, accroîtrait le niveau de stress, de façon significative, chez des étudiants, adeptes du ludisme virtuel, surtout s’ils passent plus de trois heures par jours à manipuler leurs manettes dans tous les sens comme on dégaine une arme à feu pour tirer à tout-va.Une étude, consultable ici (en anglais), menée de concert par des chercheurs grenoblois et qatari, dont les résultats probants seront publiés dans la très sérieuse revue Psychology of Popular Media Culture, en est arrivée à cette conclusion inquiétante !87 étudiants ont joué pendant 20 minutes soit à un jeu vidéo violent, soit à un jeu d’action.Après cet instant geek, les chercheurs leur on fait lire un texte sensible sur le génocide kurde en Irak, pays alors sous la férule de Saddam Hussein.Leur voix a été enregistrée sur le vif et les micro-tremblements de leurs cordes vocales ainsi que l’intonation qu’ils employaient ont été savamment mesurés.Le verdict-couperet est tombé : Le niveau de stress était beaucoup plus élevé chez ceux s’étant adonnés à un jeu où la violence était plus présente !Laurent Bègue, coauteur de l’étude et professeur de psychologie sociale à l’Université Pierre-Mendès-France de Grenoble, invite les accros aux jeux vidéo, à trouver d’autres exutoires, moins anxiogènes :  » Si on est à la recherche d’un loisir qui détend, le jeu vidéo violent n’est pas l’option la plus évidente « .Le stress est qui plus est, outre la nervosité palpable immédiatement, dangereux aussi sur le long terme, avec notamment des risques multipliés d’accidents cardio-vasculaires !La modération est de mise pour ceux menottés à leurs consoles !