Une expertise collective pilotée par l’INSERM vient de mettre en évidence des augmentations de risque significatives pour plusieurs pathologies en relation avec l’augmentation des pesticides.

De fortes suspicions sont en particulier citées pour une augmentation des lymphomes et des cancers de prostates chez les agriculteurs et les ouvriers qui fabriquent ces produits. Des augmentations de la fréquence de la maladie de parkinson sont également citées. Par ailleurs dans des régions viticoles très utilisatrices de ces produits, comme la Gironde (ouf ils n’ont pas cité la Bourgogne), l’incidence des tumeurs du système nerveux central serait trois fois supérieur à celle du niveau national. De plus entre 2000 et 2007, elle aurait augmenté de 17%.

Certes il conviendra encore de réaliser d’autres études pour avoir des certitudes mais globalement il semble raisonnable de diminuer l’usage de ces produits. Des progrès ont déjà été accomplis dans ce domaine, mais la marge d’amélioration reste très largement possible. En particulier, une restriction  de vente aux particuliers et une politique de moindre utilisation par la collectivité publique pourraient être envisagées dans un premier temps… En attendant que d’autres alternatives soient proposées aux professionnels.