Le programme santé de François Asselineau (Union populaire républicaine)

Par Antonin Tabard le 3 avril 2017

Sans réponse de la part du parti de François Asselineau, Union Populaire Républicaine, nous avons fait le choix de reprendre textuellement l’ensemble du programme santé du candidat à la présidence de la République. 

 

Extrait de son programme

La Sécurité sociale, instituée par les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945, reste pour le peuple français l’une des très grandes conquêtes de la Libération. Elle est l’objet d’un immense consensus dans la société française. Et pourtant, cet immense consensus ne cesse d’être remis en cause par les directives européennes en tout genre.

Il est temps d’arrêter cette dérive qui nous conduit tout droit vers une intolérable société à l’américaine (aux EK tats-Unis, 50 millions de personnes, soit plus de 15 % de la population totale, n’ont aucune couverture sociale). Pour refuser ce type de société inégalitaire, insupportable à une écrasante majorité de Français, nous devons confirmer solennellement le rô le central de la Sécurité sociale, préserver son avenir et mettre un terme aux campagnes constantes de dénigrement dont elle est l’objet (réexamen de tous les projets de fermeture d’hôpitaux et de maternité sur le territoire national).

Le constat est le suivant, l’Union Européenne détruit la Sécurité sociale française en :

  • organisant une mise en concurrence des mé decins dans ce cadre
  • organisant le déficit chronique pour promouvoir les mutuelles privées
  • reconnaissant des diplô mes équivalents mais pas les formations
  • nivelant par le bas les salaires de la profession
  • imposant progressivement un médecin traitant
  • promouvant la délocalisation des fabricants de médicaments
  • faisant passer en force le TAFTA dont les Français ne veulent pas
  • étant infestée par les lobbies, ce qui occasionne des conflits d’intérêt

Nous ne pourrons appliquer toutes ces mesures fortes qu’à une seule condition : sortir de l’Union européenne par l’article 50.

 

Ses mesures pour « garantir la santé pour tous »

Réaffirmer solennellement le rôle central de la Sécurité sociale pour assurer une justice sociale entre les citoyens français au dépend des assurances privées.

Garantir la Sécurité sociale publique pour tous
Inscrire la Sécurité sociale dans la Constitution
Mettre un terme à la marchandisation de la santé et refuser de la soumettre aux règles de la concurrence
En revenir au principe selon lequel « Chacun doit pouvoir contribuer selon ses moyens et chacun recevoir selon ses besoins »

Arrêter le déremboursement des médicaments imposés par l’Union européenne

Assurer un meilleur remboursement des frais de santé pour tous les français, notamment les soins oculaires et dentaires

Evaluation et tarification des médicaments

Suspendre les autorisations de commercialisation pour les centaines de médicaments inefficaces voire dangereux (après une étude indépendante)
revenir sur la liberté des prix pratiqués par les laboratoires pharmaceutiques

Commercialisation et influence des laboratoires sur les médecins

Réglementer les relations entre les laboratoires, les médecins et les organismes de santé publique

Poids de l’industrie pharmaceutique au sein de l’UE

Assurer la protection effective des lanceurs d’alerte
Développer et ouvrir la recherche médicale publique

Vaccins

Obligation légale pour l’industrie pharmaceutique de fournir la forme trivalente (diphtérie, tétanos, poliomyélite)

Réévaluer les salaires du personnel des hôpitaux de l’Assistance publique

Sanctuariser une médecine accessible sur l’ensemble du territoire

Stopper les regroupements d’établissements et redonner l’indépendance à la médecine de ville comme en milieu hospitalier (en particulier la recherche au sein des CHU) en regroupant le nombre d’organismes de contrôle
Réexamen de tous les projets de fermetures d’hôpitaux et de maternité sur le territoire national
Redonner à la recherche hospitalière son indépendance vis-à-vis des agences régionales de santé et des cartels pharmaceutiques

Engager des poursuites judiciaires contre les officines et sociétés orchestrant de grandes peurs collectives à des fins d’extorsion de fonds publics

Lancer une grande politique publique de médecines douces et alternatives, encadrée par des expertises médicales incontestables, afin d’offrir une médecine moins uniquement dépendante des grands laboratoires pharmaceutiques

Libérer la santé de la mainmise des acteurs privés

Relancer par une politique publique la production des médicaments en France
Favoriser la recherche indépendante et publique

Assurer une formation de qualité et des débouchés effectifs aux étudiants

Adapter le numerus clausus aux besoins de la France
Dimensionner en conséquence les capacités de formation

Réaffirmer le code de déontologie des professions de santé

Préserver l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de sa mission
réaffirmer le libre choix du médecin par le malade, la liberté des prescriptions du médecin, l’entente directe entre malade et médecin en matière d’honoraires et le payement direct des honoraires par le malade au médecin

Garantir la confidentialité de la relation patient-médecin, le secret médical et la protection des données

Garantir l’échange des données médicales par un réseau crypté et inviolable

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