La DGCCRF met en lumière les fausses allégations des cosmétiques

Par Dr François-André Allaert le 19 février 2017

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) vient de taper un grand coup de poing sur la table en contrôlant 1030 produits cosmétiques commercialisés en France…

Des résultats qui laissent sans voix !

Les conclusions de ces contrôles ne laissent pas indifférents. 46% des produits analysés ont été jugés non conformes. 9% d’entre eux pourraient même être susceptibles d’engendrer des risques pour la santé ! Trois grandes catégories d’anomalies ont été essentiellement constatées sur les étiquettes: la première, est la présence d’une allégation sans preuve, c’est-à-dire sans que le bénéfice décrit pour la peau ou les cheveux (par exemple) ait fait l’objet d’un test clinique. La seconde, est représentée par des allégations qui apparentent le cosmétique à un médicament en lui attribuant des propriétés curatives… Enfin, dans de nombreux cas, le produit revendique les propriétés d’un ingrédient qui n’est tout simplement pas dans le cosmétique (ou qui peut être présent mais en quantité insuffisante).

Les enfants épargnés…

Un élément positif tout de même: toutes ces anomalies ont été relevées sur des produits destinés aux adultes. Les produits cosmétiques pour bébés ou jeunes adolescents respectent globalement la réglementation. Ouf ! Cela montre d’ailleurs que quand les industriels veulent respecter la règlementation, ils peuvent le faire…

Je crois que ce contrôle montre que, comme pour les compléments alimentaires il y a quelques années, il est temps de siffler la fin de la récréation. Tout bénéfice cosmétique présenté comme un argument de vente doit avoir été dûment prouvé par des études préalables garantissant l’effet réel du produit !

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